LES HUMAINS

Ah, ça rigole, ça rigole... Mais oui, bien sûr que lorsqu'on brandit une affiche prometteuse, cela remplit une salle de spectateurs venus de partout pour voir des acteurs qu'ils adorent. Isabelle Gélinas, Mélanie Bernier, Bernard Campan, n'en dites pas plus, cela suffit à avoir le sourire aux lèvres. Et qu'il est aisé de jouer lorsque le public est tout acquis. Si l'on prend un peu de recul, cependant, on ne peut pas dire qu'il se passe grand-chose dans la pièce qui ne traite aucun thème précis mais offre plutôt une scène de vie d'un dîner qui pourrait être banal mais va révéler quelques surprises car, vous savez bien, la nature humaine est ainsi faite que chaque être est imprévisible, peut tout à coup faire une belle sortie de route ou déclamer ses quatre vérités à son prochain (qui n'a plus qu'à s'éloigner car il était apparemment trop proche...). De ce fait, il est vrai, on est bien dans une comédie comique, avec une seule recette pour pouvoir savourer le repas familial : se laisser porter, sans chercher à trouver d'autre but que celui d'arriver au dessert, et de repartir comme on est venu. Pas de réflexion, donc, mais l'observation de femmes et d'hommes qui se jouent du quotidien, et le font d'ailleurs très bien. Parfois, les rapports humains sont faits de petits riens...

Un peu déçue ! Il n'y a pas vraiment d'histoire et l'on ne rit pas beaucoup ! Mais les acteurs jouent bien.

Très jolie piece avec des acteurs très justes. Pas de lichés, et juste le bon dosage. Un point particulièrement pour Isabelle Gélinas, vraiment extraordinaire. Merci à toute l'équipe de ce spectacle.

On se demande ce que Bernard Campam vient faire de ce navet ! C'est d'une banalite navrante. Ça manque de rythme, les personnages sont fades, on attend qu'il se passe quelque chose mais il ne se passe rien. Edmond Rostand, Sacha Guitry et les autres doivent se retourner dans leurs tombes. N'encourageons pas la médiocrité!

Nous avons passé un bon moment grâce à un jeux d’acteurs remarquables. Une pièce drôle et touchante. Toutefois, nous trouvons que l’histoire part un peu dans tous les sens et on reste un peu sur notre faim. Dommage.