LA CHAIR EST TRISTE HÉLAS

Une texte nécessaire, une interprétation poignante. Malgré toute la lourdeur des propos exposés, en résulte beaucoup de légèreté et de rires qui soudent la salle et qui font du bien. Qui plus est, un rythme interessant, juste un peu dommage de ne pas bien voir la scénographie en fonction de l'emplacement dans la salle.

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Texte vital, précurseur et magnifiquement interprété par Anna Mouglalis. Egalement très bien mis en scéne et en musique . Vivement recommandé.

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Belle performance. Serait encore mieux sans le passage grossophobe.

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Sur la forme : des interludes vidéo mal visibles quand on n’est pas assis au milieu, avec images datées de l’autre siècle, ou prises dans d’autres pays que la France, ce qui décrédibilise le propos. Sur le fond : une pièce sexiste d’une femme qui n’a jamais osé s’affirmer, se faire respecter, se plaindre ou demander justice. « J’en veux autant à moi qu’au hommes » ; pourtant dans cette pièce c’est seulement l’Homme, tous réunis en un (aussi bête que « La Femme » pour nous décrire), qui est jugé. Pas un mot sur la responsabilité des femmes à élever fils et filles, pas un mot sur l’industrie du porno (auquel Ovidie a participé) qui met des stéréotypes dans la tête des garçons et des hommes, pas un mot sur les gynecos qui réparent les clitoris excisés (film en salle actuellement), pas un mot sur le désir, quand bien même celui-ci serait un miroir aux alouettes. Il faut aller voir cette pièce comme on va voir un meeting d’un parti extrême : seulement par curiosité et amour de la démocratie. Mais quand la solution proposée est la ségrégation ou le talibanisme, y a-t-il encore de la démocratie ?.

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Super message derrière cette pièce, une réelle remise en question de la place du sexe chez les couples hétérosexuels, à la fois en mettant en étant critique envers les hommes mais aussi envers les femmes qui alimentent cette situation par leur inaction

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