MADAME BUTTERFLY

Le début du XXème siècle est marqué par un engouement pour l’extrême orient tantôt mystérieux et inquiétant, tantôt séduisant et envoûtant. Giacomo Puccini s’empare de la pièce de David Belasco créée le 5 mars 1900 au Herald Square Theater à New York et en impose le canevas dramatique à ses librettistes Giacosa et Illica. Homme de théâtre intuitif et perfectionniste, il glisse dans sa musique de discrètes allusions aux coutumes et au folklore japonais pour brosser un portrait féminin d’une bouleversante justesse et d’une grande sensibilité. En japonais, « papillon » se dit « Cio Cio San ». C’est le prénom de l’héroïne de l’opéra, « Butterfly » étant le surnom que lui donne l’officier américain Pinkerton, son triste amant d’un soir. Plus de cent ans après sa naissance, ce drame de l’amour et de l’attente reste l’un des opéras les plus populaires du répertoire, arrachant toujours les mêmes larmes aux spectateurs. Les thèmes musicaux créent une atmosphère mélancolique et aérienne. L’orchestre est en constante symbiose avec la voix de cette femme-enfant qui passe de la grâce fragile aux déchirements pathétiques de la désillusion, saisie par les élans passionnés de l’espoir né de l’évocation du bonheur passé.   
« Madame Butterfly reste l’opéra le plus sincère et le plus expressif que j’aie jamais conçu » G Puccini

 Version originale en italien surtitrée


Distribution :
Livret Giuseppe Giacosa et Luigi Illica, direction musicale Martin Mazik 
Mise en scène Roberta Mattelli, scénographie et costumes Alfredo Troisi, chef de choeur Yuko Otami 

Avec les solistes et l’orchestre de la Compagnie Lyrique Opera 2001 et le Chœur de Hirosaki (Japon)