L'AMOUR, LA MORT, LES FRINGUES

5.0

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Adresse
THÉÂTRE MARIGNY POPESCO
Paris 75008 Localiser ce lieu

Ce spectacle n’est plus disponible

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THÉÂTRE MARIGNY POPESCO
Paris 75008 Localiser ce lieu

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Présentation

Ils nous collent à la peau et à l’âme, nos vêtements. Nous croyons les acheter c’est eux qui nous possèdent. Attention ! ces chiffons sont des traitres : loin de nous habiller ils mettent à nu nos complexes, nos humeurs… Accrochés à leurs cintres, à nos mémoires aussi, ils exercent sur nous une dictature sournoise. Blottis, serrés les uns contre les autres, ils construisent dans nos placards un rempart contre l’oubli. Souvent tachés pour l’éternité d’encre ou de groseille, imprégnés de parfum, de larmes quelquefois, empilés ou bordéliques sur nos étagères, ils restent liés pour toujours aux chapitres heureux ou malheureux de notre vie. C’est à travers l’évocation de leur garde robe que Gigi, Eve, Marie, Nora, Françoise, Amanda, Lisa et les autres évoquent le passé, les rendez-vous manqués et ceux qui ont changé leur vie, les joies et les révoltes de l’enfance, les fous rires, les déceptions, les drames, les fêtes et les espoirs aussi…

Distribution L'AMOUR, LA MORT, LES FRINGUES

Sylvie Vartan : Comédien

L'AMOUR, LA MORT, LES FRINGUES - Avis des spectateurs (1)

5.0

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paddy

Le 10 mars 2015

On décroche pendant 2h, un vrai plaisir - excellent ! Très bon spectacle - Virginie Hocq tient la scène à elle toute seule avec toute son énergie - et là on oublie tout.

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L'AMOUR, LA MORT, LES FRINGUES - Avis presse

La cinéaste Danièle Thompson rend un bel hommage à ses consœurs en mettant en scène "L'Amour, la mort, les fringues", la pièce de Nora et Delia Ephron. Les deux sœurs scénaristes oscarisées pour le film "Quand Harry rencontre Sally" ont elles-mêmes été inspirées par le livre d'Ilene Beckerman. Ah, le petit détail vestimentaire qui en dit tout de suite long sur l'autre ! Le pull flashy, la robe de mariée de maman, le soutien-gorge sexy ou les talons pour un "plan Basic Instinct" sont autant de prétextes pour évoquer les préoccupations des femmes. Devant leur placard, elles sont à égalité : "J'ai rien à me mettre !" Causez chiffons et, spontanément, les visages s'animent, se souviennent, deviennent mélancoliques ou joyeux. Chaque mois, après une semaine de répétition, cinq comédiennes différentes interpréteront la pièce. Actuellement, jusqu'au 5 février, les pétillantes Bernadette Lafont, Karin Viard, Géraldine Pailhas, Valérie Bonneton et Caroline Proust racontent des anecdotes très féminines, à la fois superficielles et profondes, tendres et drôles qui évoquent le deuil, la famille, l'âge et, bien sûr, l'amour. Si elles parlent naturellement aux femmes, les hommes ne sont pas mis à l'écart. Au contraire, ils rient aussi. La mise en scène est plutôt statique. Assises sur des marches, élégantes en noir, les actrices lisent leur iPad. Ce qui n'est pas sans rappeler la présentation des Monologues du vagin, la pièce d'Eve Ensler créée en 1996 et toujours jouée (actuellement au Théâtre Michel). Le même succès, c'est tout le mal que l'on souhaite à "L'Amour, la mort, les fringues". <b>Nathalie Simon</b>

FIGAROSCOPE

La distribution se renouvelle chaque mois. Du 3 au 28 mai, c'est Françoise Fabian, Alexandra Lamy, Rachida Brakni, Julie Ferrier et Anne Suarez qui iront ces petits textes. Sujet, les souvenirs qui relient lal femme à sa garde-robe. On a du mal à comprendre le succès remporté par ce spectacle à la guimauve, premières incursion de Danièle Thompson dans le monde du théâtre, mais il fait s'incliner devant les faits : le public, majoritairement bourgeois et féminin, paraît très satisfait. <b>Jacques Nerson</b>

LE NOUVEL OBSERVATEUR