LA RÉVOLUTION FRANÇAISE D’APRÈS HUGO, MICHELET, DUMAS, LAMARTINE

Interloquée par la voix et la diction, les mêmes que son personnage d'Anouilh de la pièce Pauvre Bitos si bien jouée par chacun et au combien par Maxime d'Aboville , peut-être difficile de changer de registre de voix , puisqu'il enchaîne les 2 spectacles. Cependant cette voix qui constamment déraille, qui glapit parfois allant vers l'aigu, qui allonge les syllabes comme on le faisait vers les années 50 ,ne défend pas toujours le propos. On peut l'admettre en introduction des différents personnages et en description des évènements , on peut considérer qu'il y a un personnage narrateur. Mais ce ne doit pas empêcher une réelle incarnation des hommes de la révolution dans leur sincérité même si elle fut terrible et condamnable. Donner en permanence son avis sur ces hommes tout en les incarnant à demi ou de bien mauvaise foi fait tomber dans la caricature. On oublie les motivations sincères même si dogmatiques ou mêlées de volonté de puissance inconscientes qui ont conduit certains à la terreur : pas de mise en perspective de la misère, de l'assujettissement ou du mépris nobliaire expliquant la Terreur sans la justifier . Le choix des hommes de la révolution est traditionnel pourtant on aurait pu au moins parler de Condorcet dont son discours féministe , et bien d'autres qui furent marquants . Découvrir d'autres aspects de la Révolution au lieu de la litanie d'hommes devenus pantins de l'imagerie populaire : St Juste, Danton Robespierre , Marat...

Un orateur hors pair

Maxime d'Aboville est incroyable. Il nous fait vivre la Révolution Française comme si nous y étions. Il a une telle force quand il prononce les mots de Danton, de Marat et de bien d'autres qu'on s'y croirait. Et quelle belle leçon d'histoire. Merci !