GERMINAL

Présentée sous la forme d’un conte, l’adaptation est centrée sur la figure d’Étienne Lantier. C’est un jeune homme plein d’espoir qui va se retrouver confronter à la violence d’un monde qu’il ne soupçonnait pas. Ainsi, le public va plonger au cœur des galeries sombres de la mine, tout en suivant la quête d’amour et de justice d’Étienne.

Cette proposition repose sur la figure symbolique du monstre ;  métaphore du mal rongeant cette ville ouvrière et ses habitants. Notre monstre est inspiré du cinéma allemand expressionnisme des années 30’, rôdant comme un ogre vengeur.

Ainsi, la mise en scène propose un dispositif sténographique central : une porte pivotante incarnant le passage entre mondes réels et imaginaires.

La célèbre citation de F. Nietzsche a été une boussole qui a nourri autant l’écriture, la mise en scène que l’interprétation « Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même. Si tu plonges longuement ton regard dans l'abîme, l'abîme finit par ancrer son regard en toi. »