LE BARBIER DE SÉVILLE

De Beaumarchais

4.9

11 avis Rédiger un avis

Informations

Durée
1 heure 15 minutes
Adresse
THÉÂTRE LUCERNAIRE
Paris 75006 Localiser ce lieu

Ce spectacle n’est plus disponible

Photos
Distribution
Salle
Avis

Durée
1 heure 15 minutes
Adresse
THÉÂTRE LUCERNAIRE
Paris 75006 Localiser ce lieu

Ce spectacle n’est plus disponible

Présentation

TU M'ENFERMES, JE M'ENFUIS

À Séville, au début du XIXe siècle, Rosine, une jeune fille orpheline, est retenue captive par son tuteur, le docteur Bartholo, épaulé par son cupide bras droit Basile. Promise à un mariage forcé à ses 18 ans, elle tombe amoureuse d’un mystérieux amant qui la courtise en secret. Ce n’est autre que le comte Almaviva qui, aidé de son ancien valet, le malicieux Barbier Figaro, va tenter de la délivrer…

Après L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche, la compagnie des Modits revient avec une version virevoltante du barbier de Séville dans laquelle les personnages sont tour à tour passionnés, amoureux, fous, névrosés, apeurés et aveuglés. En hommage à Rosini, le jeu laisse place à des passages musicaux qui viennent ponctuer l’œuvre.

Tous les stratageÌmes sont bons pour libeìrer une captive de son tyran.

Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 17 janvier à l’issue de la représentation.

Photos & Vidéos

LE BARBIER DE SÉVILLE au Lucernaire : Distribution

Beaumarchais : Auteur
Justine Vultaggio : Metteur en scène
Alexis Rocamora : Assistant Mise en scène
Justine Vultaggio : Comédien
Laura Marin : Comédien
Michaël Giorno-Cohen : Comédien
Mikael Fasulo : Comédien
Victor O’Byrne : Comédien
Oscar Voisin : Comédien

LE BARBIER DE SÉVILLE - Avis des spectateurs (11)

4.9

11 avis Rédiger un avis

Dessorties_deslivresetmoi

Le 21 septembre 2025

Au poil ! On comprend pourquoi certaines œuvres passent le temps allègrement. Le Barbier de Séville ne fait pas exception, avec son texte plein d'humour et d'espièglerie. Le thème de départ ne semble pourtant pas très amusant; le tuteur d'une orpheline encore mineure retenant celle-ci captive, et ayant pour dessein de l'épouser le jour de ses dix-huit ans, contre son gré. Oui mais voilà, la belle a d'autres projets, conquise par l'amour que lui porte un comte, lui-même prêt à tout pour parvenir à ses fins. D'autant plus qu'il est aidé de Figaro, son ancien valet, qui aime jouer des tours et en a plus d'un dans son sac. Si l'intrigue pourrait paraître mal embarquée, l'histoire déjoue tous les pièges. Et sous ses airs de pièce classique, Le Barbier de Séville est en réalité résolument féministe, prétextant de mettre la lumière sur les faiblesses du sexe féminin pour, en fin de compte, en évoquer la supériorité. Quel bijou ! Et dans cette adaptation de Justine Vultaggio, qui est aussi au jeu, quelle parure ! Déjà le cadre est exceptionnel, prenant place dans une ancienne église aux gradins montés tout en hauteur. A cela s'ajoutent de jolis décors et une mise en scène énergique, aidée de cinq excellents comédiens, qui rivalisent d'expressions comiques, très justement surjouées. Pas besoin de paëlla ou de turron, le barbier nous régale de sa coupe rafraîchissante, qui fait du bien pour passer un bel été sans avoir à se plier les cheveux en quatre.

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Pauline