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L'ETRE OU PAS AVEC PIERRE ARDITI ET DANIEL RUSSO
Informations
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Durée
1 heure 15 minutes
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Adresse
THÉÂTRE ANTOINE
Paris 75010 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
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Durée
1 heure 15 minutes
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Adresse
THÉÂTRE ANTOINE
Paris 75010 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
Présentation
Une cage d’escalier. Un jour, deux voisins qui ne se parlaient pas se croisent. Pressé par sa femme, l’un accoste l’autre et l’interroge : « vous êtes juif ? »
S’ensuivent une série d’interrogations, de clichés, de doutes, qui n’en finissent pas. Parce que « le bout de la question est si difficile à atteindre », comme le relève le metteur en scène Charles Tordjman.
Au cours de neuf rencontres impromptues dans les parties communes d’un immeuble, rencontres souvent désopilantes, la conversation privée qui se noue entre les deux voisins soulève aussi des interrogations collectives majeures : qu’est-ce qu’être juif ? Comment en finir avec l’obstination des idées reçues sur cette question ?
Dans la postface de sa pièce, Jean-Claude Grumberg apporte une contribution personnelle à la réflexion. "Afin d’être aussi complet que possible, je signale à ceux que la question continuerait à tarauder qu’un professeur émérite d’Harvard a répertorié à ce jour 8 612 façons de se dire juif. Ne se reconnaissant dans aucune, il a déclaré à la presse qu’il poursuivait ses recherches. Je m’associe modestement, mais de tout mon cœur, à sa quête."
Avec L’être ou pas, on peut rire de tout, mais pas devant n’importe qui
"Juif français ou français juif". C’est ainsi qu’aime se présenter le dramaturge aux 6 Molières, Jean-Claude Grumberg, qui signe avec L’être ou pas une comédie "acerbe, mais non méchante, au ton grave, drôle, tendre et touchant" (La Croix). Dans sa présentation, l’auteur "signale à ceux que la question continuerait à tarauder qu'un professeur émérite de Harvard a répertorié 8612 façons de se dire juif. Ne se reconnaissant dans aucune, il a déclaré qu'il poursuivait ses recherches". Ce à quoi s’emploie, dans un autre genre, cette pièce où est inventoriée (à la Prévert) une palanquée d’idées reçues, par les voix de deux voisins en quête de vérité… dans une cage d’escalier !
Pour Pierre Arditi, interrogé sur France 3, "L'avantage de la pièce c'est qu’elle éclaire le tunnel. C’est un discours de paix et de tolérance". Dans une autre interview donnée à Télé Matin, le comédien précise "Ça traite des questions non pas que les juifs se posent, mais que les autres se posent sur les juifs". Approuvé par son acolyte Daniel Russo, il estime le second degré de ce texte être un antidote culturel à la bêtise… C’est bien connu, le rire ne vaut que s’il est pavé de bonnes intentions.