LES SOLILOQUES DE RACHI

Les plus grands écrivains français lus par des artistes d’aujourd’hui

Présentation

A l’occasion des 40 ans de la disparition de Georges Perec, le Centre d’Art et de Culture et le FSJU rendent hommage à ce grand nom de la littérature française. Né à Paris en 1936 de parents juifs polonais émigrés en France, Georges Peretz (de son vrai nom) a signé l’une des œuvres les plus singulière de la littérature mondiale, récompensée par le Prix Renaudot et le Prix Medicis. Alors que son père meurt au front en 1940, sa mère l’envoie en zone libre, en 1942, avant d’être déportée à Auschwitz.

De ce lourd héritage d’orphelin, Peretz – dont le nom sera francisé pour devenir Perec, gardera une blessure profonde qui se mutera en inspiration. A partir des traces qui lui restent, Georges Perec réalise une exploration minutieuse de ses souvenirs. L’écriture est un moyen libérateur. Sa quête d’identité et l’angoisse de la disparition demeurent alors au cœur de son œuvre. Dans W ou le Souvenir d’enfance (1975), il écrit, à propos de ses parents : « J’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture. Leur souvenir est mort à l’écriture, l’écriture est le souvenir de leur mort et l’affirmation de ma vie. » Il accumule ainsi et éparpille les quelques réminiscences dans ses romans.

S’il s’interroge sur sa judaïté, son apprentissage de la tradition juive reste très limité. Dans Récit d’Ellis Island (1980), il affirme:  « Je ne sais pas précisément ce que c’est qu’être juif. Ce que ça me fait d’être juif. C’est une évidence, si l’on veut, mais une évidence médiocre, qui ne me rattache à rien. » Membre du célèbre Oulipo (OUvroir de LIttérature POtentielle), groupe français de littérature inventive et innovante qui a pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage, Perec a produit une œuvre autant rayonnante que capitale. A travers une écriture empreinte de mystères, se jouant des contraintes, où le jeu est toujours présent, chacun peut y trouver une source d’inspiration. L’acteur Samuel Labarthe lira des extraits d’œuvres de Perec qui ont jalonné son style et sa culture littéraire, ainsi que des rituels et des contraintes d’écriture qu’il s’imposait. Samuel Labarthe est un acteur franco-suisse de théâtre, de cinéma, et de télévision. C’est à Genève, sa ville natale, que débute sa carrière théâtrale. Sur les conseils de Marcel Bluwal, il monte à l’assaut de la capitale française.

Après quelques années de cours à Paris, il entre au Conservatoire (CNSAD) et suit parmi d’autres cours, ceux de Michel Bouquet. Il y rencontre également Gérard Desarthe, avec qui il va jouer Le Cid, puis Partage de midi quelques années plus tard. On l’aura vu également à ses côtés dans Oncle Vania mis en scène par Patrice Kerbrat. En 2011, c’est le grand succès de La boutique au coin de la rue au Théâtre Montparnasse, puis Très chère Mathilde aux côtés de Line Renaud au Théâtre Marigny. De 2012 à 2015, c’est à la Comédie Française qu’on pourra venir l’applaudir dans Phèdre, la visite de la vieille dame, ou encore Les Estivants de Gorki, mis en scène par Gérard Desarthe. Enfin à l’Odéon- Ateliers Berthier, c’est un Orgon remarqué dans Le tartuffe de Molière mis en scène par Jean-Luc Bondy. Au cinéma, on aura pu le voir en Solal dans Mangeclous, en Villepin dans La Conquête. Il tourne avec Claude Miller, Marcel Bluwal, James Ivory, Francis Girod, Claude Lelouch, Éric Rochant.

À la télévision, après de nombreux unitaires réalisés par Nina Companeez, Bernard Stora, Claude Santelli ou encore Raoul Peck, il est le Capitaine Decker, dans la série La Forêt ou encore le commissaire Laurence dans Les Petits Meurtres d’Agatha Christie. Tout récemment, il a obtenu un prix d’interprétation pour son incarnation du Général dans la série De Gaulle, l’éclat et le Secret réalisé par François Velle.

On le verra bientôt dans la nouvelle mini-série historique de Josée Dayan Diane de Poitiers camper François Ier aux côtés d’Isabelle Adjani, ou encore au cinéma, dans la sortie très attendue du dernier film de Jean-Jacques Annaud Notre-Dame brûle.

Une création du centre d’art et de culture et du FSJU, sous la direction artistique de Patricia Hostein  

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