N’ayant jamais lu la pièce, il était très agréable de la découvrir, et j’ai pu saisir des vers très justement dits, que j’ai été frustré de ne pouvoir noter, tant ils étaient beaux. Cependant, et là est une encore plus grande frustration, l’absence de micro a rendu difficile d’entendre correctement les comédien.ne.s. Ceci associé aux hurlements d’Alceste, rendait le tout assez confus ! Dommage, quand on sait à quel point la plume de Molière est riche est belle. Je suis absolument admiratif de Loïc Corbery, que j’aime beaucoup, et ce rôle lui va à merveille. Mais, il manquait des variations dans le jeu, et il faisait en quelque sorte « dépressif redondant »… Outre cela, ce qui m’a réellement emporté dans le spectacle était ce piano aussi solitaire qu’Alceste. À chaque fois que Loïc Corbery s’y asseyait, c’était un moment magique. Et cette fin, tragique, mais si justement mise en scène, m’a donné cette grande émotion que j’attends du théâtre.
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