ON N'ARRETE PAS LE THEATRE

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ON n’arrête pas le théâtre est un festival joyeux, libre et curieux ! Textes du répertoire, créations, spectacles tout-terrain, concerts, court-métrages… Pour que se rencontrent des artistes et des spectateurs qui se surprennent l’un l’autre, pour que se rencontrent des artistes qui ne se seraient pas croisés sans cette occasion, pour donner une place à ceux qui n’en ont pas, pas encore, ou plus, pour créer un espace de liberté, de création dégagé des contraintes habituelles de production, pour ouvrir le théâtre à tous, ou pour amener le théâtre à tous, bref, pour des raisons à la fois très simples et très ambitieuses, nous avons rêvé un début d’été festif et éclectique qui réunisse des artistes qui regardent le monde dans lequel nous vivons et en parlent.


A l'Etoile du Nord :
Cette maudite race humaine :

Jeudi 4 et 11 juillet, vendredi 5 et 12 juillet à 19h30
De Mark Twain Mise en scène : Eram Sobhani Interprétation : Stéphane Auvray-Nauroy
Deleuze nous dit qu'à la base de l’art, il y a cette idée ou ce sentiment très vif : une certaine honte d’être un homme. Il est bien certain que Mark Twain l'ait ressentie lui aussi.
« L’homme est l’animal raisonnable, comme on dit toujours ? Son histoire que je viens d’esquisser me prouve que l’homme est l’animal déraisonnable. Son histoire, c’est l’histoire d’un maniaque. Il est en vérité d’une incurable bêtise. » - Mark Twain
Qu'on se le dise, chez Twain, l’homme ne vaut pas grand-chose, il n’arriverait pas même à la cheville d’une huître ou d'une souris. Non seulement nous sommes d’incorrigibles mégalomanes - ce qu’on veut bien à la rigueur lui concéder - mais de dangereux maniaques, de dangereux criminels, une espèce assoiffée de sang comme la Terre n’en a probablement jamais porté. Un constat implacable qui pourrait faire sourire, manière de nous en défaire, mais Twain déploie tout son humour, toute son intelligence, toute la puissance de sa poésie pour nous mettre sous les yeux cet état de choses et pour qu’on ne puisse plus y échapper. Au coeur de notre déchéance, le sens moral, qui nous donnant conscience de faire le mal, n’a d’autre but précisément que de nous amener à le commettre. Le sens moral, la seule malédiction de cette maudite race humaine.


Le triomphe de l'amour :
Les 04/07,05/07,06/07,11/07,12/07, 13/07 à 21h
De Marivaux Par le Collectif Géranium Avec : Cécilia Anseeuw, Léa Delmart, Quentin Gouverneur, Julien Kosellek, Fiona Lévy, Margot Molvinger, Damien Sobieraff
Dans le but de retrouver et de séduire l’héritier légitime du trône de Sparte, la princesse Léonide s’introduit travestie en homme chez le philosophe Hermocrate, qui élève le jeune homme qu’elle recherche. Devenue le chevalier Phocion, elle s’infiltre masculinement dans cette maison ou l’amour est interdit et trouble la vie de tous ses occupants. Confondue par certains, aveuglante pour d’autres, s’attirant les faveurs de tous, Léonide / Phocion se lance dans une course effrénée, déjouant la vigilance du philosophe et la rigueur de sa soeur Léontine, pour conquérir le coeur de son jeune amant.
Le Triomphe de l’Amour s’inscrit dans le prolongement direct du travail du Collectif GERANIUM autour de Falk Richter (Les Êtres En Quête – 2017, Play Loud – 2018). Nous nous emparons de l’écriture de Marivaux avec la même joie, la même vivacité ; loin de la considérer classique, nous la savons proche de nous. Elle nous entraîne en nous-même, dans les méandres de nos émotions ; son rythme et sa structure nous emportent. Nous savons également le caractère ludique du théâtre de Marivaux. Théâtre d’acteurs, écrit pour les Comédiens Italiens, qui sait mêler la comédie aux réflexions sur les relations humaines. Le travestissement est notamment pour lui moteur d’écriture : procédé théâtral par excellence, il induit la complicité du spectateur avec l’histoire qui lui est racontée. Car même s’il est ancré dans la réalité et la violence des sentiments, Le Triomphe de l’Amour est avant tout un jeu. Jeu sadien parfois, jeu bouffon d’autres fois. Jeu de dominations et de séduction, auquel tout le monde ne gagnera pas.


Nique sa mère la réinsertion :
Les 9 et 10 juillet à 21h
Texte et mise en scène : Elie Salleron Avec : Guillaume Dubois, Lucas Hénaff, Lisa Spurio, Elie Salleron
Nique sa mère la réinsertion, c’est le spectacle qui casse tout : la société marchande, la corruption, le patriarcat, la gauche moralisatrice, les bobos, les patrons, le système et l’antisystème !
Une succession de sketchs dévastateurs et du rap, c’est la recette qui a fait le succès de Nique sa mère la réinsertion, un spectacle joué depuis 3 ans et qui n’en finit pas de toucher la société contemporaine là où ça fait mal, sans concession ni complaisance pour aucun dogme ni aucune idéologie. La satire, déversée aveuglément et sans remontrance morale, emporte tout le monde dans sa vague.
Succès Avignon 2018 au théâtre du Train Bleu !
LA PRESSE EN PARLE
« Ces jeunes artistes se sont réunis pour faire du bruit, bousculer les conventions et réveiller nos intellects en sous-régime. »
La Jaseuse
« Réellement époustouflants ! »
Reg'arts
« Elie salleron appartient à cette catégorie de dramaturges qui mettent en scène leurs pièces pour faire branler les planches et pirater les codes »
Mouvement
« Une heure et demie de cynisme intelligent et de joute oratoire provocante qui confirme que les rascar capac sont, décidément, une compagnie à suivre ! »
I/O Gazette


Splendeur dans l’herbe :
Mardi 2 et Mercredi 3 juillet 21h
Mise en scène : Lucas BORZYKOWSKI Avec : Jean-Albert DERON, Camille DURAND-TOVAR, Camille HOINARD, Richard JOVIAL, Margot LADROUE, Laura LASCOURREGES
Tentons une expérience. Prenons un groupe d'amis fidèles, jeunes d'apparence mais déjà usés, bouleversés par la vie. Jouons des retrouvailles, et au cours de cette soirée d'apparence anodine, forçons-les à regarder la vérité en face. Le temps d'une soirée, observons comment la violence de la perte peut faire éclater l'émotion, le non-dit, la rancoeur. Ou au contraire, faire revivre pour un instant une joie perdue, une nostalgie heureuse, l'authentique fusion mentale et physique que seule l'enfance semblait pouvoir connaître. Questionnons l'essence de cette union rare et précieuse qui lie des êtres qui ont choisi de faire un bout de chemin ensemble.
En parlant de l'amitié, nous voulons aborder la question de la sincérité, de la fidélité, de notre rapport à l'Autre ; nous voulons tenter de donner une vraie place à notre prochain dans un monde où il est si simple de fuir ses responsabilités ; expérimenter la possibilité de retrouver la joie, l'innocence de l'enfance. L'époque où rire, chanter et danser allaient de soi.
Rendant hommage aux Vagues de Virginia Woolf, mêlant écritures personnelles et improvisations, le collectif Nash a construit Splendeur dans l'herbe à partir de lui-même, de sa propre expérience de groupe. En partant de notre incapacité à communiquer, de notre gêne quotidienne au sein de la société, nous tentons de montrer sur le plateau l'explosion d'individualités, que cette explosion passe par la voix et donc par la langue, ou par le corps et donc par la danse. Nous souhaitons parler de ce moment où tout bascule, où il n'y a plus rien à perdre, où notre peur du danger disparaît soudainement, pour laisser place à cette authenticité éphémère que seul le théâtre permet.
Bien que l'éclat Qui était autrefois si brillant Ait disparu pour toujours Bien que rien ne fasse revenir l'heure De cette splendeur dans l'herbe De cette gloire dans la fleur Nous ne pleurerons pas Mais plutôt trouverons La force dans ce qui reste après.


Le rêve d’un homme ridicule :
Les 9 et 10 juillet à 19h30
Mise en scène : François Jaulin Jeu : Nicolas Cartier Musique : Jean-Baptiste Cognet Lumière : Julien Kosellek
Ce sont les révélations d’un homme ridicule en état de crise, ses ruminations éclatant à la face du monde… La vie d’un homme habité par le nihilisme qui va trouver son salut dans un rêve.
C’est l’histoire d’un homme fatigué, indifférent au monde, se définissant comme ridicule qui décide de se suicider. En se dirigeant vers son appartement, une petite fille lui demande de secourir sa mère. L’homme la repousse violemment et rentre chez lui. Au moment de se suicider, il est rongé par la culpabilité de ne pas avoir aidé cet enfant et s’endort.
Dans son rêve, il est transporté sur une terre où les hommes vivent en harmonie avec la nature. Mais sa seule présence introduit le mensonge, la vanité, la jalousie… Alors les hommes s’entretuent et le chaos apparaît. À son réveil, il prend conscience de son rêve, et veut prêcher la vérité. Il a bel et bien vu que l’homme pouvait vivre en harmonie et que chaque homme possède « ce possible » en lui.
Il y a quelque chose de drôle et de dramatique dans ce personnage. Sa subite compassion, et sa naïveté envers le monde le rendent risible et en même temps tragique.
Cette histoire contient les grands thèmes travaillés par Dostoïevski, tout au long de sa vie : le suicide, le ridicule, le nihilisme, l’enfant maltraité, le refuge dans l’utopie, « la volonté de dépasser la vulgarité dégoûtante et insupportable de la vie »… Nous défendons un théâtre où l’homme malgré ses faiblesses, ses ratés, ses humiliations garde une dignité et une grandeur.


Les poussières de C. :
Mardi 2 et Mercredi 3 juillet 19h30
Texte et Jeu : Marion Guilloux Mise en scène : Charles Meillat Accompagnement musical : Gaspard Guerre et Joaquim Pavy Collectif CHAMP LIBRE
"J’aimerais vous parler du sublime et de la lente désintégration des corps Du corps jeune, surtout, celui qu’on regrette De la poussière et de la poudre inhalées à Moscou cet été-là De la poussière et de la poudre" (Prologue -Les Poussières de C.)
Les Poussières de C. est avant tout une réflexion sur l’absolu qui pousse toutes les grandes amitiés à aller jusqu’au bout d’elle-même. Pour se prouver que l’on est vivant, avec l’autre, qu’il n’y a pas de finitude possible dans les aventures que l’on se promet à deux. La Russie, ses paradoxes, mais aussi, dans la beauté d’un quotidien qui pourrait être le même ailleurs. Pour certains de ses habitants, La Russie est une femme. Belle et meurtrie dans ses attentes.
Il y a une forte corrélation entre le personnage principal et ce territoire qu’elle a décidé de conquérir. On retrouve aussi un désir d’absolu et de grandeur chez les deux personnages. Une sorte d’adolescence qui refuse de finir, malgré la violence qui les entoure, la rudesse des rapports humains. Elles veulent rester dans la «vie folle» et ne rien oublier.
Elles veulent «La» vie tout de suite, là, maintenant sous nos yeux.
Et tant pis si l’on en meurt.
Les poussières de C. rend compte d’une expérience, d’une trajectoire, du bouleversement de deux existences en pays de fiction.
Un pays où tous les «Si» sont possibles.
Ce texte est un chemin initiatique : La traversée de la mémoire d’une expérience marquante. A la fin de ce voyage, les personnages, en même temps que la narratrice, ne sont plus les mêmes. Marquées par le fer du souvenir.

A Saint Denis :
Didascalies :

Les 6 et 7 juillet à 19h30
Mise en scène et chorégraphie : Benjamin Forel
Un jour il faudrait jeter des oeuvres d'art sur des tomates, ça changerait !
Règles du jeu d’une expérience jouée :
1 livret de 60 didascalies donné à chaque spectateur*
3 interprètes à disposition du public
1 collectif de spectateurs
Les spectateurs ont la responsabilité collective de construire un spectacle fait d’images, de mouvements et de matières. A n’importe quel moment, ils sont libres de lancer aux acteurs, à voix haute, une didascalie, de rompre ou de répéter.
(Rappeler au public qu’il est interdit de quitter le forum pendant l’heure de jeu. Lui rappeler aussi que tout ce qui n’est pas interdit est autorisé.)


Soirées de formes courtes :
Lundi 1er et Lundi 8 juillet à 19h30
LE BAL Variation autour du Ravissement de Lol V. Stein, India Song de Marguerite Duras et Mulholland Drive de David Lynch Conception : Sylvie Des Bois Avec : Elie Collin, Sylvie Des Bois, Thomas Nolet (distribution en cours)
Le bal est une enquête où un homme tenterait de percer le mystère d'une femme qui s’extrait du monde pour se loger dans un temps suspendu où des souvenirs lancinants viennent sans cesse la posséder.
MES HAINES
Mise en scène et interprétation : Mathilde Lecarpentier Soutien : Gwendoline Gauthier Compagnie : Les petits cailloux
« La haine est sainte. Elle est l’indignation des coeurs forts, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise. Je hais les gens nuls et impuissants : ils me gênent. » Zola
LA PROPHÉTESSE DU DJURDJURA Texte et mise en scène : Sarah Mordy Avec : Yorick Adjal en alternance avec Mexianu Medenou, Hortense Belhôte, Lola Bonnet Fontaine Réalisateur sonore : Samuel Mazzotti Compagnie : Oh ! Collectif de la surprise
Dans ses rêves, Lalla traverse le temps. Quand elle voit les troupes françaises envahir la Kabylie, elle sait que son destin est de mener la résistance.
FIRST LAST Chorégraphie : Charlotte Nopal Interprétation : Charlotte Nopal, Andrea Condorelli
Il était une fois, seulement, les instants de Paul et Jeanne. En désordre, ou non. Et leurs corps, qui parlent… First/Last, une histoire d’amour, et de temps.
LETTRE AU PÈRE Interprétation et mise en espace : Santiago Montequin
Kafka écrit avant de mourir une lettre à son père où il cherche dans leur relation conflictuelle les raisons de son inaptitude à mener une vie conventionnelle et, au fond, à vivre tout court. Lieux des spectacles :
L'Etoile du Nord : 16, rue Georgette Agutte - 75018 Paris
- Cette maudite race humaine
- Le triomphe de l'amour
- Nique sa mère la réinsertion
- Splendeur dans l’herbe
- Le rêve d’un homme ridicule
- Les poussières de C.

L'Ecole Auvray-Mauroy : 10 boulevard Marcel Sembat - 93200 Saint-Denis
- Didascalies
- Soirées de formes courtes
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