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LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD

de Marivaux, au Théâtre des Mathurins

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Présentation

Pour sonder la sincérité de Dorante, qu’on lui destine sans l’avoir jamais rencontré, Silvia échange son habit avec sa servante Lisette. Ce qu’elle ignore, c’est que son prétendant a recours au même stratagème avec son valet Arlequin.

 Ainsi travestis, les deux couples seront donc les dupes de ce jeu de hasard et d’amour orchestré par le père de Silvia et son fils Mario. Parviendront ils à sortir de ce cruel labyrinthe amoureux ?

 C’est évidemment tout l’enjeu de ce scénario génial, épuisant pour ceux qui en sont les victimes, réjouissant pour ceux qui les manipulent.

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Distribution

  • Marivaux : Auteur
  • Frédéric Cherboeuf : Metteur en scène
  • Lucile Jehel : Comédien

LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD - Avis des spectateurs (0)

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LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD - Avis presse

Les lumières de Marivaux continuent à éclairer notre monde Au Lucernaire, Frédéric Cherbœuf met en scène remarquablement Le jeu de l’amour et du hasard avec une troupe de jeunes comédiennes et comédiens de grands talents. Frédéric Cherbœuf nous offre une version magnifique du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux. Grâce à lui, les artifices du badinage éclate de mille feux. Il a placé l’intrigue dans une grange décorée en guinguette. On peut imaginer qu’elle se situe au fond du jardin d’une demeure bien bourgeoise et qu’elle est l’endroit de leurs divertissements. Tel une mise en abîme, le metteur en scène y fait évoluer les personnages qui, on vous le rappelle, se travestissent pour jouer un autre rôle que le leur, sous le regard du père et de son fils. Durant toute la représentation, lorsqu’ils n’ont pas à être sur scène, ces « deux spectateurs » sont dans la salle, à nos côtés, prenant, comme nous, bien du plaisir à regarder marivauder ces jeunes gens en quête de vérité. L'heureux stratagème Quand Silvia apprend que son père lui a trouvé un prétendant de bonne famille, elle s’inquiète un peu. Car l’amour est « une bagatelle qui vaut bien qu’on y pense. » Va-t-il savoir l’aimer correctement et sincèrement ? Avec l’accord de son paternel, elle décide alors d’échanger sa place avec celle de sa soubrette. Ainsi, elle pourra en toute liberté observer le comportement de son promis et le mettre à l’épreuve. Comme il n’y a pas de hasard, celui-ci, a eu exactement la même idée. Il s’ensuivra toutes une série de quiproquos, de disputes et de rebondissements. L’intemporalité de cette pièce se trouve dans ses thèmes. Le premier est bien sûr l’amour. Est-il naturel ou culturel ? Et donc ainsi sincère ? Le second est politique. L’amour peut-il ignorer les barrières sociales ? Le troisième psychologique. On aime une personne pour ce qu’elle est ou pour ce qu’elle paraît ? Quel que soit le siècle, ces questions ont toujours court ! Pour bien accentuer cette modernité, les costumes sont contemporains. Salopette pour Silvia, marcel pour Dorante, belle robe de marié pour Lisette, costume rouge flamboyant très ridicule pour Arlequin. Quand Sylvia revêt son véritable habit, c’est un tailleur pour femme. Soulignant ainsi que, par son discours et ses réflexions, cette jeune fille du passé était bien en avance sur son époque ! La langue de Marivaux est sublime. Les comédiennes et comédiens la font résonner avec bonheur. Incarnant avec beaucoup de tendresse la figure paternelle protectrice, l’épatant Matthieu Gambier est Orgon. Tel un Monsieur Loyal, il dirige du haut de son expérience, l’aventure de ces petits jeunes. Retenez bien leurs noms, Adib Cheikhi (Dorante), Lucile Jehel (Silvia), Justine Teulié (Lisette, en alternance avec Camille Blouet), Dennis Mader (Arlequin), Jérémy Guilain (Mario), car ces anciens élèves du cours Florent font honneur à leur professeur Frédéric Cherbœuf. Ayant l’esprit de troupe et le talent, ils ont toutes les qualités nécessaires pour entrer à la Comédie-Française. Tout a fait enthousiasmant !
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L'OEIL D'OLIVIER

Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Frédéric Cherboeuf au Lucernaire. Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Frédéric Cherboeuf assisté d’Antoine Legras, avec Adib Cheikhi, Matthieu Gambier, Frédéric Cherboeuf, Jérémie Guilain, Lucile Jehel, Dennis Mader, Justine Teulié, Camille Blouet. Un classique très souvent joué, étudié au lycée, qui reste une référence absolue dans l’art du dialogue et du jeu avec les mots et les sentiments. Alors pourquoi aller voir ce Marivaux, en dehors d’une prescription professorale pour un classique référentiel ? Et bien parce qu’il est bien vivant, inspiré par le Théâtre des Italiens, issu de la commedia del arte, celui-là même qui s’empara de la pièce de Marivaux à sa création. Même si la seule référence explicite est celle d’Arlequin, tout concourt dans la pièce à rappeler son monde originel : le jeu de masque qui est contenu dans l’intrigue même, les lazzis au public qui même codifiés brillent de naturel, l’intrigue et la tchatche infatigable des protagonistes, quels qu’ils soient. Et puis sur le fond, le caractère rebelle, ouvertement provoquant et moral au sens philosophique : des valets qui réclament justice et respect, des femmes qui s’opposent au patriarcat. Le théâtre italien est aussi un théâtre de tréteaux cousin du cirque, de la fête foraine, des flonflons, des bals populaires et des ampoules de couleurs chatoyantes dans la nuit. Frédéric Cherboeuf a dans l’une des petites salles du Lucernaire réussi à suggérer cette ode à la liberté emportée par une ambiance chaleureuse et des comédiens décomplexés. Les ampoules sont là accrochées sur des fils convergents au dessus de la scène surplombant une petite estrade entourée de meubles faits de palettes et de chaises sorties d’une brocante. Un bar en caillebotis et des flacons de toutes les couleurs. Boire il le faut, cela fait partie du jeu, du plaisir, et désinhibe les comportements. L’intrigue archi-connue est simple : les maîtres prennent la place des valets et vice et versa, et ce à l’insu de chacun d’entre eux, chacun croyant tromper l’autre. Ainsi Silvia prend la salopette de Lisette qui prend une robe bouffante et satinée. Dorante prend la tenue ouvrière d’Arlequin qui lui se pare d’un costume d’un rouge vif et brillant et d’un jabot à faire pâlir une autruche. Les costumes sont outrés pour bien montrer ce jeu sur les conventions et l’image que chacun se fait de l’autre, ou comment se distinguer ou être disqualifié, démonstratif, comme une analyse de Bourdieu avec le rire en prime. Orgon, le père de Silvia, en officier d’apparat et son frère Mario en Lou Reed trash et défoncé regardent, un tantinet sadiques et malicieux, les jeunes gens se perdre dans leur identité et leurs sentiments. Un choix judicieux de tubes, des Indes Galantes à Janis Joplin, accompagnent les acteurs dans leurs frasques, sur-lignant la pétulance ou l’intensité langoureuse des dialogues, la vélocité des poursuites amoureuses ou les culbutes maîtrisées dans un petit espace encombré. Le spectateur jubile, proche de la scène, comme aux temps des Italiens. On l’a compris, c’est fort bien fait, fort bien orchestré et joué. Le collectif L’émeute avec Adib Cheikhi (Dorante), Matthieu Gambier et Frédéric Cherboeuf (Orgon en alternance), Jérémie Guilain (Mario), Lucile Jehel ( Silvia), Dennis Mader (Arlequin), Justine Teulié et Camille Blouet (Lisette en alternance) ne manque ni de talent, ni de pêche. Bravissimo Louis Juzot
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HOTTELLO

Le jeu de l’amour et du hasard, au-delà des époques, porte sa charge de révolution contre des privilèges ancestraux. Un père, Orgon, comme il était de coutume au XVIIIe siècle, et jusqu’à aujourd’hui dans certaines sociétés, organise le mariage de sa fille, Silvia. Cette dernière, peu enthousiaste à l’idée même de se marier, propose de prendre la place de sa servante Lisette, afin de sonder le caractère de son futur époux. Le père y consent d’autant mieux que, du côté du promis, le même stratagème est mis en place. Orgon et son fils Mario tirent, avec jubilation, les ficelles de cette comédie, convaincus que la naissance de chacun des protagonistes évitera les élans contre nature de deux classes –maîtres et serviteurs- que tout oppose, jusqu’en amour. Orgon, qui voue grande affection à sa fille, saura mettre fin à ses souffrances, après les avoir exacerbées et avoir joui de la duperie et des malentendus qu’il a échafaudés. Le jeu lui en donne raison : sous leurs déguisements -Arlequin en Dorante, Lisette en Silvia-, les jeunes gens tombent amoureux, le valet de la servante qu’il croyait noble et l’aristocrate de celle qu’il prenait pour soubrette. En définitive, l’amour aura permis de choisir, pour chacune et chacun, le bon parti, aidé, en cela, par la force innée de l’appartenance de classes que tout oppose : la maintien, la retenue, l’exubérance, le langage.
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LA GRANDE PARADE

Pour sonder la sincérité de Dorante, qu’on lui destine sans l’avoir jamais rencontré, Silvia échange son habit avec sa servante Lisette. Ce qu’elle ignore, c’est que son prétendant a recours au même stratagème avec son valet Arlequin. Ainsi travestis, les deux couples seront donc les dupes de ce jeu de hasard et d’amour orchestré par le père de Silvia et son fils Mario. Parviendront-ils à sortir de ce cruel labyrinthe amoureux ? C’est évidemment tout l’enjeu de ce scénario génial, épuisant pour ceux qui en sont les victimes, réjouissant pour ceux qui les manipulent. Dissection du sentiment amoureux et insurrection de la jeunesse : une insatiable quête de vérité.
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AUBALCON.FR

Au Théâtre du Girasole, le jeune collectif L’Emeute propose une version pleine de vitalité de la pièce Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, dans une mise en scène dynamique de Frédéric Cherboeuf. Le plaisir de jouer se décline tout au long du spectacle pour le plus grand bonheur du public. Totalement réjouissant.
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M LA SCENE

Je connaissais Frédéric Cherboeuf comme comédien ( Dom Juan , Un chapeau de paille d’Italie), j’étais curieuse de le découvrir ici comme metteur en scène ! Le Collectif « L’ÉMEUTE », né de la rencontre d’une dizaine de jeunes comédien.ne.s et professeurs du Cours Florent, explore Marivaux avec bonheur et avec une énergie contagieuse! Pour sonder la sincérité de Dorante, le prétendant qu’on lui destine sans qu’elle ne l’ait jamais rencontré, Silvia se fait passer pour sa servante Lisette, et vice versa. Mais, ce qu’elle ignore, c’est que Dorante a recours au même stratagème avec son valet Arlequin… quiproquos et rebondissements vont pouvoir s’enchainer ! Le « traitement » des personnages du père et du frère, parfois un peu laissés de côté, est également très pertinent. Et si les femmes tentent de ne pas s’y laisser faire, personne ne sortira indemne de ce jeu de dupes et de manipulations. Dans une scénographie entre théâtre en plein air, kermesse ou bal populaire, les préparatifs du mariage vont vite friser parfois plus la tragédie que la comédie… Et derrière les rires, c’est une pièce qui continue à questionner beaucoup, tant sur les apparences, que sur le rapport maître-valet ou la place des femmes, et forme une belle machine à jouer dont le jeune collectif s’empare avec brio! De jeunes comédiens à suivre sans hésiter!
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TOURS ET CULTURE

Je connaissais Frédéric Cherboeuf comme comédien ( Dom Juan , Un chapeau de paille d’Italie), j’étais curieuse de le découvrir ici comme metteur en scène ! Le Collectif « L’ÉMEUTE », né de la rencontre d’une dizaine de jeunes comédien.ne.s et professeurs du Cours Florent, explore Marivaux avec bonheur et avec une énergie contagieuse! Pour sonder la sincérité de Dorante, le prétendant qu’on lui destine sans qu’elle ne l’ait jamais rencontré, Silvia se fait passer pour sa servante Lisette, et vice versa. Mais, ce qu’elle ignore, c’est que Dorante a recours au même stratagème avec son valet Arlequin… quiproquos et rebondissements vont pouvoir s’enchainer ! Le « traitement » des personnages du père et du frère, parfois un peu laissés de côté, est également très pertinent. Et si les femmes tentent de ne pas s’y laisser faire, personne ne sortira indemne de ce jeu de dupes et de manipulations. Dans une scénographie entre théâtre en plein air, kermesse ou bal populaire, les préparatifs du mariage vont vite friser parfois plus la tragédie que la comédie… Et derrière les rires, c’est une pièce qui continue à questionner beaucoup, tant sur les apparences, que sur le rapport maître-valet ou la place des femmes, et forme une belle machine à jouer dont le jeune collectif s’empare avec brio! De jeunes comédiens à suivre sans hésiter!
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TOURS ET CULTURE

Inversion des statuts sociaux et quête de l’amour vrai, Le Jeu de l’amour et du hasard est un classique de Marivaux que Frédéric Cherboeuf transpose dans notre époque. « Le Jeu de l’amour et du hasard a une portée politique et sociale ambiguë, quelque chose qui annonce la révolution à venir mais préserve l’ordre social établi. Et une grande résonance contemporaine à travers le personnage principal féminin, Silvia, qui s’affranchit du patriarcat et en sort d’une certaine manière gagnante. Pour moi, c’est plus une tragédie amoureuse qu’une comédie légère. Si Silvia prend le costume de la servante, c’est parce qu’elle a peur de la fin de l’amour, peur que son promis devienne comme tous ces hommes sinistres et violents au domicile et bonhommes en société. Quand on s’embarque dans une histoire d’amour, on pense tous à la possibilité de la fin. C’est un texte moderne et juste à la fois qui crée du clair et de l’obscur. « Chez Marivaux, on s’embrasse avec la langue » Quand on a construit ce spectacle, je disais aux comédiens : « nous allons travailler Marivaux avec amour mais sans respect ». Je voulais confronter la modernité des corps, des costumes, des attitudes avec la langue du XVIIIème siècle. Qu’on voie des gens qui se touchent, dansent, suent, s’embrassent. Quelqu’un a dit assez justement : « chez Marivaux, on s’embrasse avec la langue ». C’est l’une des langues les plus difficiles du répertoire, avec une telle intelligence à chaque phrase qu’on peut s’y noyer. Mais il faut que ça parle, il faut déconstruire, apprivoiser, mettre en bouche et faire descendre, pour donner l’illusion du naturel. Sur le plateau, nous nous trouvons dans les préparatifs du mariage de Silvia. Dans une atmosphère de bal, de kermesse populaire, avec juke box et chansons italiennes, avec des comédiens qui ont l’âge des personnages et prennent à bras le corps leurs émotions. »
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LA TERRASSE

Le festival des Nuits au château s’est terminé le 1er août par une belle soirée dans ce magnifique écrin qu’est la cour du château de Nieul-lès-Saintes. Des musiciens et des acteurs ravis d’avoir retrouvé des spectateurs, eux-mêmes enchantés par la mise en scène d’une pièce de Marivaux écrite il y a 300 ans. Les murs éclairés par les rayons du soleil couchant faisaient un cadre enchanteur pour la représentation du « Jeu de l’amour...
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SUD OUEST

Une ancienne demeure familiale autrefois luxueuse à Lang Son, au Tonkin. Début octobre 1950, quatre ans avant la défaite française de Diên Biên Phu et la signature des accords de Genève. Derrière un rideau transparent, le jeune Mai Thanh Nam joue à la flûte un air de musique vietnamienne. Des nuages de fumée envahissent le plateau du Théâtre Montparnasse éclairé en demi-teintes par Olivier Oudiou. Des montagnes recouvertes de forêts éparses se détachent en clairs-obscurs comme un paysage chinois (décor d'Emmanuel Charles). Des bruits de faune résonnent. Les personnages évoluent dans une atmosphère lourde et inquiétante.
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LE FIGARO MAGAZINE

Quelques mesures de l’Entrée des sauvages, tirée des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, ouvrent et referment ce bondissant Jeu de l’amour et du hasard, de Marivaux, joué pour la première fois en 1730. L’opéra-ballet, lui, date de 1735. Ce rapprochement de calendrier est à peu près le seul point entre ces deux œuvres. Sinon qu’elles sont depuis devenues célèbres et sont toujours abondamment jouées. Sinon aussi qu’elles abordent le grand thème remâché de la « galanterie » du temps de Louis XV....
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L'HUMANITE

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THÉÂTRE DES MATHURINS

36 RUE DES MATHURINS
75008 Paris

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COMMENT ALLER AU THEATRE DES MATHURINS ?

En métro : station Havre-Caumartin (lignes 3 et 9), Madeleine (lignes 8, 12, 14) ou Saint-Lazare (lignes 3, 12, 13, 14).

En RER : RER A station Auber ou RER E station Haussmann-Saint Lazare.

En bus : Toutes les lignes desservant la gare Saint Lazare, et les lignes 80, 94 et 95.

En vélib' : station à proximité 

En voiture  : Haussmann Printemps ou Madeleine-Tronchet : Réservez votre parking sur Onepark

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