À L'OMBRE DES CHOSES

Humain, courageux, inspirant Merci

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Dès le début, Anatole prévient : « Je ne suis pas un comédien ». Pourtant, il dégage une énergie brute, une présence rare. Une avalanche d’émotions, parfois presque animales. L’histoire a des airs de conte moderne : celle d’un transfuge de classe. Mais Anatole joue au yo-yo avec sa pudeur. Il le dit, il le répète : il est pudique. Et pourtant, il écrit une pièce sur sa propre vie, il s’expose. Il se cache derrière son frère, sa mère, son père. Dans son histoire, tout le monde est un héros, sauf lui. C’est une belle pièce, oui. Mais pas que. Sa voix, sa manière de bouger, son souffle, tout est juste. Parce que parfois il bute sur un mot, il trébuche, et là, quelque chose se passe, son armure se craquelle. Bien sûr le passage avec Kamil (ayant lu le livre) me trouble, les yeux écarquillés, suspendus à ses mots. Il est vulnérable, et c’est magnifique. Dans le livre, le rythme, les mots, tout est haletant, poétique l’amour, la culpabilité, la honte. Mais, sur scène, la pudeur reprend le dessus, qu’importe. Ce qu’il fait, ce soir-là, est immense. C’est un très beau projet.

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j’ai beaucoup aimé cette description autobiographique d’un jeune homme rempli d’émotions et de vie! Anatole a trouvé sa voie d’acteur après celle d’écrivain. Très belle réussite!!

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