-11%

4.1
dès 31,90€
Du 26/05/2026
au 30/05/2026
2 heures 35 minutes
CHATEAU DE VERSAILLES - OPERA ROYAL
Versailles 78000
Localiser ce lieu
dès 70,9€
Places sur plan
Service client 7/7
Paiement 100% sécurisé
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Programme
Comédie en cinq actes créée au Palais-Royal à Paris en 1665.
Spectacle en français non surtitré.
Distribution
• Compagnie MadeMoiselle
• Xavier Gallais Dom Juan
• Vincent Winterhalter Sganarelle
• Irina Solano Elvire, Le spectre
• Pascal Ternisien Dom Luis, Monsieur Dimanche
• Jeanne-Marie Lévy Une libertine, Musicienne
• Xaverine Lefebvre Charlotte, Une libertine, Le commandeur
• Vanessa Missé Mathurine, Une libertine
• Joaquim Fossi Dom Alfonse, Pierrot
• Anthony Moudir Dom Carlos, Gusman
• Macha Makeïeff Mise en scène
• Jean Bellorini assisté de Olivier Tisseyre Lumières
• Sébastien Trouvé assisté de Jérémie Tison et Frédéric Guillaume Son
• Cécile Kretschmar Maquillages et perruques
• Guillaume Siard Mouvement
• Lucile Lacaze Assistante mise en scène
• Laura Garnier Assistante costumes
• Claire Thiebault-Besombes Régie générale
• Marine Helmlinger Régie plateau
• Jeanne Doireau Machiniste accessoiriste
• Mathilde Boffard Régie costumes
• Françoise Chaumayrac Régie maquillage coiffure
• Pauline Ranchin Administration de production
• Pascale Boeglin-Rodier Diffusion
De beaux désordres
Par un glissement sémantique autour de la figure du libertin, mon Dom Juan sera très sadien, très XVIIIe siècle français, avec une odeur de lit défait, une atmosphère Liaisons dangereuses, et un élégant cynisme transgressif et jouisseur. Sade parce que chez cet autre « grand seigneur méchant homme », il y a plaisir à faire le Mal ; il y a le désir de donner en spectacle son impiété et toutes sortes de dérèglements. Il y aura chez Dom Juan comme chez Sade, deux dévoyés, l’obstination à « dresser un théâtre » en toutes circonstances ; chez ce personnage en fuite, tel que je l’imagine, poursuivi, retranché chez lui, persiste un goût du travestissement et de toutes les formes du mensonge. L’affaire ne se passe alors pas si loin de la Révolution où se briseront l’Ancien Régime et ses privilèges. Le libertinage et les Lumières, les excès de la Régence.
Dom Juan a son Sganarelle comme Sade avait son Latour, complice en miroir de ses frasques sacrilèges. Amour-détestation du valet et du maître, jeu pervers de domination, fascination-haine. Le personnage de Dom Juan comme un Don Giovanni au bord du gouffre, blasphémateur, incandescent, reclus. Chez lui, dans son antre, le feu, le linge, les ombres encore. Dom Juan a le sens du chiffre, de la liste, de la comptabilité cynique de ses assauts et conquêtes. Le corps féminin est là. En jouir puis l’avilir.
Comme le ciel est vide, c’est la société des hommes qui va se débarrasser de ce mauvais sujet qui défie la marche du monde, qui pervertit et menace l’ordre social.
Dom Juan a tué ; dès le début, la mort s’inscrit, présence flottante, et le scénario de ce qui sera sa défaite, se resserre autour de lui. Affaire d’un complot quasi familial qui se trame. Se trame aussi la vengeance d’une femme : « Appréhende au moins la colère d’une femme offensée ».
Le personnage d’Elvire est à revisiter ; puissante, ambivalente, dangereuse, sublime, elle est au-delà du chagrin. À cet endroit, je veux faire entendre une rébellion de femme contre un destin assigné à l’humiliation, au déclassement par le désir tout-puissant d’un homme. Un arrachement cruel à celui qu’on a aimé et ce qui s’en suit.
Je monte Dom Juan après Tartuffe, que nous avons déjà joué plus de cent fois, parce que la porosité des deux œuvres est flagrante autour de la transgression. En effet, Molière écrit Tartuffe en trois actes frappé d’interdit, puis Dom Juan arrêté très tôt, puis Tartuffe en cinq actes… Je monte ces deux pièces pour un point de vue de femme et depuis les femmes ; où en sommes-nous de la séduction, de la trahison ? Interrogation sur le désir, la prédation, le consentement, la rébellion et le jeu mortel qu’est l’assujettissement. Pour dire encore la jouissance jusqu’au Mal et le mystère masculin, face à moi, qui ne cessent de m’interroger.
Ce spectacle, c’est encore, malgré et avec le tragique, les joies d’une grande comédie, un rire éclatant !
Macha Makeïeff.
Production Compagnie MadeMoiselle – Macha Makeïeff.
Coproduction : Théâtre National Populaire – Villeurbanne ; La Criée – Théâtre National de Marseille ; Châteauvallon-Liberté, scène nationale de Toulon ; Théâtre National de Nice ; Le Quai – CDN Angers Pays de la Loire ; Grand Théâtre de Provence.
Avec le soutien du Pavillon Bosio, École supérieure d’arts plastiques de Monaco.
La compagnie MadeMoiselle est soutenue par la DRAC Provence-Alpes-Cote d’Azur.
Construction des décors et confection des costumes : ateliers du TNP.
Construction des accessoires : DTMS Machiniste Constructeur du Lycée professionnel Jules Verne – Sartrouville.
La Compagnie MadeMoiselle est soutenue par la Spedidam.
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