Présentation
Paul fait croire à Sophie que son meilleur ami Martin, venant de perdre sa mère, va venir s’installer quelque temps chez eux. Il veut en réalité la quitter, pensant que ce ménage à trois fera exploser leur couple… Martin, pris au piège, accepte. Mais ce sera « une semaine… pas plus ! »
Démarre alors un ménage à trois totalement explosif, « véritables » chaises musicales avec son lot de mensonges, de coups bas et autres plaisirs quotidiens.
Une semaine pas plus : on en redemande
Ah, les joies de la colocation ! Quand Martin imagine de faire emménager son camarade Paul dans l’appartement qu’il partage avec sa petite amie Sophie, c’est dans l’intention bien diabolique de faire exploser son couple. Le pote rechigne, puis se laisse gentiment convaincre, mais prévient, ce sera une semaine pas plus. Le piège va-t-il fonctionner ? C’est parti pour une invraisemblable cascade de malentendus et de revirements qui ne vont laisser au spectateur aucune seconde de répit.
Le Théâtre Saint-Georges a été bien inspiré de s’en remettre aux mains savantes du binôme Arthur Jugnot et David Roussel. Complice à la ville comme sur scène, la paire d’amis a visiblement pris plaisir à mettre en scène cette comédie parfaitement huilée de Clément Michel. L’auteur à succès du Carton, de Début de fin de soirée et du Grand Bain, revisite ici le trio amoureux sous un angle aussi inédit qu’imprévisible. Face à la perfidie de son prétendu amoureux et à la couardise de son supposé prétendant, seule la jeune Sophie, campée par Louise Danel, s’en sort avec les honneurs. La salle rit et applaudit de bon cœur au spectacle de l’éternel masculin.