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GISELLE(S)
Pietragalla – Derouault - à La Grande Seine
Informations
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Adresse
LA SEINE MUSICALE
Boulogne Billancourt 92100 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
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Adresse
LA SEINE MUSICALE
Boulogne Billancourt 92100 Localiser ce lieu
Ce spectacle n’est plus disponible
Présentation
Fidèle à sa volonté de tendre des passerelles entre les esthétiques et d’inviter à l’échange, La Seine Musicale continue de proposer cette saison des créations inédites, à la croisée des genres et des disciplines artistiques : musiques, danse, improvisation, poésie…
182 ans après la création du ballet originel, l’histoire de Giselle résonne toujours et le duo de chorégraphes offre une réinterprétation plus que jamais nécessaire d’un classique avec Giselle(s), un ballet contemporain puissant qui s’empare des violences faites aux femmes. La Giselle romantique du XIXe siècle est le témoin intemporel de la condition féminine, elle sort du conte pour s’allier à toutes celles qui se battent, luttent et résistent encore aujourd’hui contre toutes les formes de violence et d’emprise. À présent plurielles, les Giselle(s), véritables combattantes modernes s’unissent pour obliger les coupables à danser. Cette nouvelle vision féministe du ballet se veut une ode à la sororité et interroge le spectateur sur la possibilité d’une rédemption.
Sur scène Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault donnent vie à leur interprétation avec 16 danseurs et danseuses de leur compagnie. Le public est témoin de l’histoire de plusieurs couples et assiste au drame des intrigues amoureuses qui se resserrent sur les protagonistes. Les mouvements des danseurs sont emplis d’une énergie combative, animés par une bande son qui mêle la musique électronique de Wilfried Wendling et les Tambours du Bronx. Les Giselle(s) sont habillées par le studio Evanbenjamin qui signe pour la première fois la création et la conception de costumes pour la danse : pas de tutu ni de mousseline, mais des costumes de guerrières.
Biographies :
Marie-Claude Pietragalla, danseuse étoile, chorégraphe, metteuse en scène et comédienne est une figure emblématique de la danse française. Nommée en 1990 Danseuse Etoile de l’Opéra de Paris et en 1998 Directrice Générale du Ballet National de Marseille et de son Ecole Nationale Supérieure de Danse.
La même année elle fait la rencontre de Julien Derouault, de leur collaboration naîtra de nombreuses créations marquantes avec notamment, depuis la création de leur compagnie le Théâtre du Corps en 2004, Marco Polo (2008), M et Mme Rêve (2013) ou encore Lorenzaccio (2017). A travers leurs créations les chorégraphes questionnent l’humain, notre rapport à l’imaginaire, ils interrogent l’inconscient, la dualité homme-femme qui réside en chacun de nous et nous invitent à se placer au-delà des conventions.
En 19 ans de diffusion, la compagnie a donné plus de 900 représentations devant plus de 900 000 spectateurs dans 15 pays.
Distribution :
Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, chorégraphie et mise en scène
Avec Marie-Claude Pietragalla, Julien Derouault et 16 danseurs
Adolphe Adam, Les tambours du Bronx, musiques
Wilfried Wendling, création musicale
Evanbenjamin, création costumes
Alexis David, conception et installation lumière
GISELLE(S) - Avis des spectateurs (21)
Rédiger Un AvisJ'y suis allée hier soir, amoureux de ballets classiques s'abstenir, le 1 étoile c'est juste pour la performance en danse des artistes mais c'était tellement trop que ça faisait des gesticulations de partout. Ballet wokiste,,féministe, avec des femmes complètement hystériques et pas belles à regarder (ces messieurs étaient plus agréable à regarder). Pietragala avait un physique complètement filppant. Des costumes sortis d'une friperie, des femmes qui ressemblent à des hommes avec leur tete rasée ou cheveux très courts. Je n'étais pas préparée à ça, c'est ma prof de danse classique qui nous a proposé des places pas chères (je regrette même mes 15 balles) pour les écoles de danse. Bcp on emmené leurs enfants. Pour ma part ce spectacle m'a choquée tellement il était horrible (en un mot ça me rappelle un livre : le bal des folles) je suis partie à l'entracte, 1ere fois de ma vie que ça m'arrive de ne pas assister à un spectacle en entier. Je ne recommande pas du tout sauf si vois voulez voir des hystériques hurle et gesticuler sur scène et une parodie de mort violente.
Incroyablement choreographié et dansè dans un rythme effrené , c'est fortissime au service d'un theme boyleversant derangeant . Ça m'a epaté scotché sur mon siege . Il fallait osé ils lont fait ! Toute la beauté certes dechirante était la : dans kes lumieres les gestes les compositions de groupe. C'est un ballet et surtout une oeuvre d'un merveilleux couple de danseurs . Je n'oublierai pas . Ça derange ça déroute ? Tant mieux. On n'est pas avec ce thème dans le monde des bisounours .
Avis partiel car je suis partie au début du deuxième acte. Impossible de rester et pourtant je n'ai jamais subi de violence. Je n'ose imaginer le calvaire de celles et ceux qui ont été victimes d'agressions et qui doivent revivre leurs traumatisms en regardant ce spectacle. Si on vient chercher la beauté et l'harmonie on ne les trouve pas. La performance est l'unique atout de ce ballet. La parodie de la cène est choquante. On ressent un profond malaise et on sort en tremblant.
Je peux comprendre que le spectacle dérange mais c'est le but. Prendre conscience de la société et du rôle des femmes ! Chorégraphie, musique, mise en scène.. Tout est parfait ! Très belle découverte. Je n'ai pas regardé les avis ou vidéos avant de voir le spectacle. J'ai été embarquée du début à la fin.
Un cauchemar chorégraphique — magistralement maîtrisé Un immense bravo aux artistes pour ce spectacle radical, perturbant, inconfortable à souhait — et donc parfaitement réussi. Gisèle(s) dans la vision de Pietragalla, n’a plus rien de romantique : ici, l’amour vire au cauchemar, la femme à la furie, et l’homme à la victime expiatoire. Le propos, glaçant, renverse les archétypes : les femmes, cruelles, capricieuses, tyrannisent leurs compagnons jusqu’à l’implosion. Ces derniers, poussés à bout, deviennent meurtriers — non par haine, mais par désespoir. Et c’est là que le spectacle bascule dans un gore chorégraphique saisissant : les épouses mortes-vivantes, en haillons, hurlent, gémissent, réclament vengeance, et infligent aux hommes un châtiment dénudé de toute retenue. Les effets sonores — cris de nourrissons en boucle, rires stridents, souffles, râles — instaurent une tension permanente dans la salle. L’atmosphère est étouffante. Les lumières, maîtrisées au millimètre, sculptent les corps et amplifient le malaise. Quant aux chorégraphies, elles sont d’une intensité brute, presque tribale, toujours au service du propos. Un spectacle dérangeant, cruellement intelligent, où la folie féminine se décline sans filtre, écrasant les hommes, dans toute sa violence et sa beauté sauvage. Une œuvre qui ne cherche pas à plaire mais à marquer — et elle y parvient avec une efficacité redoutable. Le miroir saisissant de notre société contemporaine !
Comment venir à La Seine Musicale ?
En métro : station terminus Pont de Sèvres (ligne 9), sortie numéro 1 (emprunter le Quai Georges Gorse puis le Pont Renault)
En bus : station Pont de Sèvres - lignes 160-169-171-179-279-291-389-426-467
En tramway: ligne 2 - stations Brimborion ou Musée de Sèvres, puis emprunter la passerelle
En taxis ou VTC : dépose minute sur le parvis de l’île, au bout du Pont Renault
En voiture :
Indigo, Cours de l'île Seguin (au pied du pont Renault) 53 cours de l'île Seguin, 92100 Boulogne-Billancourt
Indigo - Rives de Seine (4 min à pied) 38 quai Georges Gorse, 92100 Boulogne-Billancourt
Q-Park - île de Monsieur Sud (9 min à pied) D7 - Rue de Saint-Cloud, 92310 Sèvres
Indigo - Pont de Sèvres (10 min à pied) 82 rue de Sèvres, Quai Alfonse Le Gallo, 92100 Boulogne-Billancourt
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