Avis des spectateurs pour :
ISABELLE GEORGES

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Tout près du Fouquet’s, qui met en lumière son Paris New York, Isabelle lui fait écho, par l’élégance de sa voix et de son geste, dans son numéro de music hôl là là ! L’arc, à deux pas, résonne du triomphe de la divine Isabelle, qui joue les divas et des claquettes sur nos humeurs vagabondes, et nous emportent vers son Broadway adulé, dans le souffle de ses notes dorées. Tout se pare d’or à Noël, alors Mme Georges se fait généreuse. Calée dans les fauteuils moelleux du Drugstore Publicis, une coupe de champagne à la main, nous l’écoutons faire son cinéma et poser son étoile dans cette salle envoutée par sa voix ronde et chaude, rayonnante, à la fois Marylin et Marie Poppins… But my heart belong to Isabelle … Elle câline Gershwin en un claquement de doigt, tandis que Bazile danse avec sa contrebasse. Puis elle glisse une fleur blanche à son boutonnière, immense comme son talent, clin d’œil à Chaplin, et balade, ingénue, sa candide rousseur, comme une môme prête à sauter dans les flaques, car elle est de celle qui chante sous la pluie. La pluie de nos applaudissements. Puis elle peint nos vies en rose, de ce sourire solaire à qui elle fredonne, d’une tendresse infinie, un ne me quitte pas. De New York à Paris, Isabelle poinçonne nos cœurs, à sa façon, à la porte des Lilas où on n’attendait pas Serge, dans ses vapeurs de tabac … Loin de la 42-ème rue, où ce clochard inconnu enchante ses souvenirs, la charmeuse flirte avec le répertoire Jazzy de Melody, et nous fait l’aznamour
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Laprogne - 22/12/2023

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