MONSIEUR ! LE MUSICAL CHIC

Une comédie musicale explosive et décalée sur le destin du plus sulfureux homme de Cour. Ou quand le musical réinvente la Cour du Roi Soleil. Dans un Versailles ancrée dans les conventions, vit un homme que l’Histoire a trop souvent oublié : Philippe de France, plus connu sous l’étrange pseudonyme MONSIEUR. Frère cadet de celui que l’on nomme le Roi Soleil, Philippe fut écarté du pouvoir par sa mère et fut élevé en fille dans un pensionnat, loin des occupations militaires et politiques de l’époque. De retour à la Cour, le jeune homme est bien décidé à s’imposer et retrouver la place d’honneur qu’on lui a volé. Décadence, mensonges et coups bas peupleront la route d’un homme hors du commun passé maître dans l’art de la manipulation. Un homme en quête de liberté et de bonheur. Loin de servir un biopic emprunt de fidélité et d’absolu vérité historique, MONSIEUR! Le Musical Chic propose une ballade musicale aux tons pop et anachroniques. Car si on parle ici d’Histoire de France, on parle avant tout de l’avant gardisme d’un homme, enfermé dans une époque qui se refuse à le comprendre et lui laisser la place qu’il mérite profondément. Car avec Monsieur sont abordés des thèmes jusqu'à alors tabou tels que l’homosexualité. C’est pourquoi, notre Monsieur se racontera dans un univers moderne, politiquement incorrect mais toujours sur le ton de l’humour et de l’émotion. Seul personnage en technicolor dans une cour en noir et blanc, il a libre choix d’exprimer sa folie et son envie de grandeur. Autour de lui, les grandes figures historiques apparaissent tels des pantins caricaturaux. Aussi le spectateur s’amusera à croiser un roi d’opérette, un cardinal gothique à faire pâlir les plus célèbres méchants de Disney, une princesse made in London à l’improbable accent ou encore une reine mère fantôme vouant une passion secrète au tweed. Comme il ne sera pas rare de reconnaître quelques clins d’oeils assumés à l’univers du musical et du cinéma. Car en définitive MONSIEUR, c’est quoi ? Une fable déjantée à mi chemin entre la noirceur d’un film de Burton, les paillettes du Disco et la folie du music hall.